Alors que la population carcérale est repartie fortement à la hausse et qu’une personne détenue sur trois est incarcérée dans une prison occupée à plus de 150%, alors que les plans de construction échouent depuis 25 ans à résoudre la surpopulation carcérale, alors que le Garde des Sceaux vient de remettre deux rapports relatifs à l’encellulement individuel et à l’application de la loi Taubira de 2014, la FARAPEJ présentera, à la suite de son colloque sur les Règles pénitentiaires européennes des 4 et 5 novembre derniers, son contre-rapport sur la surpopulation carcérale :
Conférence de presse - lundi 21 novembre 2016 à 14 h
dans les locaux de la fédération : 22, rue Neuve des Boulets, Paris 11e
Parce que mettre fin à la surpopulation carcérale est une exigence, tant pour la dignité des personnes que pour l’efficacité de la sanction pénale,
parce que le rapport Urvoas du 20 septembre 2016 sur l’encellulement individuel donne des pistes mais n’en tire pas toutes les conclusions, parce que la hausse de la population carcérale n’est pas une fatalité mais une question de volonté politique et qu’il existe des solutions plus humaines, moins coûteuses et plus efficaces que la prison, parce qu’il y a urgence pour tous ceux qui subissent cette surpopulation : les personnes détenues et leurs proches mais aussi les personnels pénitentiaires et l’ensemble des intervenants en prison, la FARAPEJ propose de mettre en place une politique réductionniste volontariste, appuyée sur la création d’un mécanisme de prévention de la surpopulation carcérale. Les analyses et propositions seront détaillées par :
Contact presse : farapej@farapej.fr - 01 55 25 23 75